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LAUNCHPAD 

Structurer l’innovation dans les opérations : la formule des Launchpads

Le 28 novembre, les coachs d’Agile Partnership ont eu le plaisir de participer à l’Agile Tour Montréal. 

Dans les prochains jours, nous publierons une série de billets pour résumer les sessions qui nous ont le plus interpellés.

Voici le quatrième! 🙂 

Dans les entreprises, le quotidien des opérations peut rapidement absorber toute l’énergie et les compétences disponibles, rendant difficile l’exploration d’innovations. Pourtant, selon Mathieu Boldireff, il est possible de concilier les deux grâce à une approche structurée : les Launchpads, inspirés du modèle unFIX.

Les Launchpads : une méthode pour allier opérations et innovation

Mathieu explique que les Launchpads permettent de piloter des projets novateurs tout en respectant les exigences opérationnelles. Ces projets, souvent considérés comme secondaires, nécessitent une attention particulière à leur cycle de vie. Trois étapes clés structurent ce processus :

  1. Lancement : Créer un cadre clair pour initier les projets avec des objectifs définis.
  2. Exploitation : Tester les idées dans un environnement réel tout en minimisant les risques.
  3. Intégration : Reprendre les projets viables dans les opérations, ou les abandonner si nécessaire.

Priorisation et validation

Pour assurer le succès, Mathieu insiste sur l’importance de la priorisation basée sur des matrices évaluant risques et gains. Il propose également des étapes de validation à chaque phase :

  • Identifier et confirmer un problème réel.
  • Évaluer les solutions possibles avant d’investir massivement.
  • Mesurer les bénéfices réels après le déploiement.

Le rôle central des équipes

Les équipes de support jouent un rôle important dans la réussite des Launchpads. Elles assurent la continuité entre innovation et opérations grâce à leur expertise et leur connaissance des systèmes existants. Mathieu encourage également la mixité des profils pour stimuler la créativité et le leadership.

…l’échec d’un projet ne devrait pas être vu négativement car c’est une source d’apprentissage.

Apprentissage et résilience

Enfin, Mathieu rappelle que l’échec d’un projet ne devrait pas être vu négativement car c’est une source d’apprentissage. Chaque étape, réussie ou non, contribue à améliorer la capacité de l’organisation à innover.

Merci à Mathieu Boldireff pour cette session inspirante et riche en enseignements, qui donne des outils concrets pour concilier innovation et opérations dans nos organisations.

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